Et si on vous disait que l’UX design est une méthode de conception qui peut améliorer la vie de milliards de personnes ? Accrocheur, n’est-ce-pas ?
L’UX design, ou tout autre nom qu’on pourrait lui donner, semble s’infiltrer discrètement (ou pas) depuis quelques années dans nos habitudes de conception. Bon nombre de théories et d’interprétations circulent à son sujet, et il peut être parfois difficile de s’y retrouver.
Alors, à ADN Studio, après d’intensives recherches et de nombreux projets, on a souhaité vous apporter un éclairage sur ce concept capital dans nos activités, en commençant par une explication généraliste du concept d’UX design, partagée par le plus grand nombre.
Mais comme, en vrai, la vision et l’application de l’UX design dépendent surtout de l’équipe et du projet qu’elle porte, on vous propose de mieux comprendre comment, chez nous à ADN Studio, on envisage et on met en oeuvre l’UX design dans la conception des projets de nos clients.
L’ « UX design », késako ?
UX design signifie “User eXperience design”, ou la « conception d’expérience utilisateur » après traduction (mais c’est vrai qu’en anglais, ça rend toujours mieux, surtout dans domaine numérique).
L’UX design, en bref, c’est une pratique qui vise à créer des produits ou des services numériques offrant une expérience intuitive et satisfaisante aux utilisateurs.
Comment ça marche ? L’UX designer réalise de nombreux tests et recherches auprès des utilisateurs cibles, pour proposer, grâce aux résultats obtenus, la solution qui répondra au mieux à leurs usages et à leurs besoins. Il produit ensuite l’architecture du produit ou du service grâce à différents schémas appelés « arborescences », « zoning » ou encore « wireframe ».
Parce que plusieurs points de vue valent toujours mieux qu’un seul, nous vous invitons à aller en découvrir d’autres, après avoir terminé notre article bien sur.
D’où vient ce terme ? La majorité des experts sont au moins d’accords sur ce point : le créateur du concept d’UX design serait le psychologue cognitiviste Donald Norman, dans son ouvrage "The design of every day things", publié en 1988. Norman est en effet l’un des premiers à souligner le lien entre processus de création et expérience humaine de l’utilisateur. Ce principe s’imposera peu à peu dans le processus de conception de divers produits ou services à travers le monde, avant d’intégrer aussi le vaste domaine numérique.
Et à ADN Studio, qu’est-ce qu’on en pense ?
Pour nous, l’UX design c’est : “Une démarche créative permettant la conception d’une réponse systémique à un besoin utilisateur”.
Une « démarche créative », ça veut dire quoi ?
Une démarche, c’est : “une manière de progresser vers un but par le cheminement de la pensée […]”. Elle est créative lorsqu’elle s’inscrit dans une volonté d’innovation, pour « découvrir une solution nouvelle, originale, à un problème donné ». C’est donc tout un processus qui vise à produire des expériences uniques.
Attention quand même : selon nous, la notion de « créativité » peut parfois être mal interprétée. Souvent associée aux grands artistes et inventeurs de ce monde, la créativité n’est pourtant pas uniquement le résultat d’un éclair de génie spontané, d’un don inné réservé à quelques élus (dont le talent et la réussite ne sont absolument pas remis en question ici).
En fait, à ADN Studio, on est assez d’accords avec l’ingénieur Bertrand Schwartz pour qui « La créativité et l'imagination exigent d'apprendre à se poser des problèmes ». À la manière d’un scientifique, un créatif renouvelle des expériences jusqu’à trouver une solution, encore jamais envisagée depuis le début de ses recherches.
Pour résumé, nous pensons que la démarche créative doit d’être itérative plutôt qu’innée. Finalement, chacun peut donc être un créatif, à condition de s’engager suffisamment pour rencontrer la bonne idée innovante.
Et la « conception d’une réponse systémique »?
Après avoir avancé dans la démarche créative, et pour enfin donner forme aux innovations, il faut donc évidemment les concevoir.
Cette étape de conception peut parfois être très courte : on cherchera alors à tester l’idée rapidement auprès des utilisateurs grâce aux fameux schémas mentionnés plus haut (zoning, wireframes), et en engageant le moins de frais possible. En fonction des résultats obtenus, l’équipe pourra facilement procéder à des changements de direction pour s’adapter au mieux aux besoins.
Néanmoins, cette étape peut parfois nécessiter beaucoup de temps. En effet, lorsqu’un produit ou un service est déjà utilisé et qu’il fonctionne correctement, on voudra donc minimiser les impacts potentiellement négatifs de chaque évolution envisagée. C’est l’effet papillon - petite cause, grande conséquence - : un micro changement dans une page web ou un site internet peut entrainer des pertes de bénéfices conséquentes. L’analyse des moindres variations et la minimisation de leurs éventuels effets négatifs devra être MÉ-TI-CU-LEUSE.
La réponse systémique à un besoin utilisateur, signifie qu’elle vise l’ensemble des interactions qui nous entourent (rien que ça). En effet, on ne vous apprendra rien en vous disant que notre monde est aujourd’hui confronté à de nombreuses problématiques décisives pour l’avenir commun, comme par exemple l’environnement, la santé mentale, la productivité ou les débats liés à l’identité communautaire etc.
Au siècle de la révolution numérique, de plus en plus d’innovations cherchent à répondre à l’une ou l’autre de ces problématiques, sans toujours pouvoir anticiper les conséquences sur tout le reste. Par exemple, en 2006, Aza Raskin invente l’ « infinite scroll », avec l’objectif simple et bienveillant d’économiser l’énergie de l’utilisateur en lui évitant la pression répétitive d’un bouton. Cependant, Raskin n’avait pas anticipé les impacts de son invention sur le « système » global : en 2019, il estime que l’ « infinite scroll » correspondrait à l’équivalent de 200.000 vies humaines perdues par jour. De l’énergie humaine économisée mais un sacré temps perdu.
Il est donc bien-sûr impensable pour l’équipe d’ADN Studio d’envisager l’UX design sans prendre en compte les impacts potentiels de celui-ci. C’est pour ça que chaque prise de décision survenant au cours de notre démarche créative est suivie de l’évaluation prévisionnelle des éventuels impacts systémiques, pour anticiper au maximum les retombées négatives et y pallier au mieux.
Comme Donald Norman, à ADN Studio, on croit très fort au lien entre le processus de création : notre “démarche créative”, et sa finalité : la réponse à un “besoin utilisateur”.
Grâce à des tests et recherches, nous nous (vous) assurons ainsi de créer des solutions sur mesure, qui apporteront une réelle plus-value aux utilisateurs, et donc à nos clients (toujours vous, on l’espère).
En conclusion…
Alors, pourquoi l’UX design peut améliorer la vie de milliards de personnes ? Parce qu’avec la démarche portée par ADN Studio, d’une réponse systémique qui minimise les impacts négatifs sur l’utilisateur et sur le monde qui nous entoure, on est sûrs d’envisager un avenir qui se veut meilleur pour tous.
Économiser des clics, c’est aussi réduire l’impact environnemental. Imaginer des parcours inclusifs, c’est rendre service à la majorité.
Prendre soin des autres, c’est aussi et surtout prendre soin de nous tous.
Et ensuite ?
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